elead.fr | 09.11.2017 | Par Elead
REFORME DES EPREUVES CONCOURS ACCES
Les épreuves du concours ACCES ont subi un sérieux lifting cette année, de manière à ramener le concours à une durée d’un jour au lieu de deux. Plusieurs épreuves ont été raccourcies dans leur durée et allégées dans leur contenu.
L’IESEG
–L’épreuve de synthèse reste inchangée. Une douzaine de documents de natures diverses, traitant d’un problème de société, sont proposés au candidat. Il doit en extraire les idées principales, les organiser et les synthétiser en un seul texte de 350 mots (+ ou – 10%).
–L’épreuve de langue passe d’une durée d’une heure à une durée de 45 minutes. Le nombre de questions (jusque-là 60 questions sur la partie grammaire et vocabulaire et 20 questions de compréhension sur des textes) est réduit en proportion.
–L’épreuve de maths-raisonnement- logique est un peu allégée. Elle se compose d’une série de 15 petits problèmes de mathématiques qui permettent de tester les connaissances des candidats en arithmétique, algèbre et géométrie, ainsi que d’évaluer leurs capacités de raisonnement logique. L’épreuve se divise toujours en trois parties où le nombre de questions a été simplement ramené de 6 à 5, à savoir : 5 questions de raisonnement logique, 5 questions de raisonnement mathématique, et un problème mathématique en 5 questions.
Pour chaque problème le candidat est confronté à quatre propositions, chacune pouvant être vraie ou fausse.
L’ESSCA
L’épreuve d’ouverture culturelle passe d’ une heure et demie à 45 minutes Elle comprenait jusqu’ à cette année une lecture de texte suivie de questions de mémorisation. Cette partie disparait. Reste et le grand questionnaire de culture générale , c’est à dire 70 questions qui couvrent tour à tour les registres de la philosophie, des sciences et techniques, de l’histoire, de la géographie, des mythes, des arts, des loisirs, des médias, des religions, de l’économie, de la vie sociale…
-L’épreuve facultative de langue est supprimée. Elle n’accordait toutefois qu’un bonus limité.
BILAN DE LA REORGANISATION DES EPREUVES ECRITES DU CONCOURS ACCES
En réalité il n’y a pas de bouleversement. Les fondements du concours restent inchangés. La réussite au concours dépend toujours d’une épreuve de maths- logique exigeante, d’une épreuve de synthèse sélective, et d’un bon niveau d’anglais. Le concours est devenu un peu plus compact, au total 7 heures contre les 8h 30 précédentes, sans modification importante de contenu. Tout au plus faut-il noter que la mémoire est un critère un peu moins sollicité et la rapidité d’exécution et la capacité à la concentration deux qualités un peu plus centrales (il faudra faire face à une grande journée de 7 heures d’épreuves).
Ainsi le concours a été intelligemment allégé, débarrassé de tout superflu. Il est un peu plus difficile, peut-être. Pas de quoi s’inquiéter outre mesure puisque le système ACCES ouvre un peu plus de places cette année. L’ESSCA proposera 850 places en 2018, l’IESEG 750, et l’ESDES 200. On peut prévoir un taux de sélectivité (en prenant en compte la dernière intégrée) d’environ 15 à 20 % pour l’IESEG, et de l’ordre de 30 à 40 % pour l’ESSCA
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. REFORME DU CONCOURS LINK
Le concours Link vient de modifier substantiellement ses épreuves écrites et rapproche son format de celui des autres concours en supprimant l’épreuve de spécialité et en introduisant une nouvelle épreuve de synthèse.
L’épreuve d’option qui pouvait être de maths, d’économie ou de langue est supprimée.
Link ajoute en contrepartie une épreuve de synthèse-argumentation à son concours. Cette épreuve comprend à la fois une note de synthèse et une question d’opinion. La note de synthèse à proprement parler porte sur un problème de société. Elle est établie à partir d’un dossier court de 6 à 7 documents, assez variés dans leur nature et leur esprit. Le candidat doit répondre dans un format de trois cent mots (avec une marge de + ou – 10 %) Le délai imparti est bref, le candidat dispose en effet d’une heure et demi pour lire, réfléchir, synthétiser et rédiger.
La question d’opinion se démarque volontairement de la synthèse. Le candidat doit se prononcer en toute autonomie intellectuelle sur une question proche de celle soulevée par le dossier.
L’épreuve de logique et raisonnement (le CAC) a été légèrement remaniée, allégée et ramenée à une durée de 1h 30 au lieu de deux heures. Le test « Logique CAC » est désormais constitué de 3 parties :
Culture Contemporaine : 5 minutes pour 20 questions qui mesurent les connaissances du candidat dans des domaines variés.
Compréhension -Maîtrise de la langue : 10 minutes pour 20 questions de vocabulaire et de sens.
Analyse -logique et Calcul : 45 minutes pour 20 questions de logique : suite, intrus, analogie… et 20 questions de calcul : statistiques, probabilités, proportions, pourcentages, arithmétique, analyse, géométrie… L’usage de la calculatrice est interdit.
L’EMLV
BILAN DE LA REORGANISATION DES EPREUVES ECRITES CONCOURS LINK
La modification est substantielle. L’introduction d’une note de synthèse réincorpore la capacité à rédiger comme élément de sélection. La réforme va aussi obliger les élèves qui présentent le concours à un peu plus de préparation alors qu’auparavant le concours pouvait être passé plus facilement sans beaucoup de préparation.
Globalement le concours LINK gagne en exigence et en crédibilité à travers cette refonte des épreuves écrites. Il n’en reste pas moins original, très ouvert et assez facile d’accès à travers son nombre important de places offertes, ses six sessions possibles, et sa conjugaison des épreuves orales et des épreuves écrites en une seule phase.
L’EDC
LA NOUVELLE EPREUVE DE LOGIQUE VERBALE DU CONCOURS SESAME
Le concours SESAME propose une épreuve générale de « raisonnement » de durée d’une heure. Cette épreuve, qui prend la forme de QCM, était jusque-là essentiellement établie à partir de petits problèmes de logique mathématique. Elle comporte désormais trois parties possibles. Chaque partie propose 15 questions à 4 choix multiples.
L’IPAG
La partie de « logique générale » relève de suites numériques ou alphabétiques et met en œuvre une capacité d’analyse et de déduction. Elle est obligatoire. La partie purement mathématique, dite de « logique numérique » comprend beaucoup de questions de calculs. Il s’agit de pourcentages, de proportions, d’arithmétique mais aussi d’équations. L’année dernière, au concours de 2017,
SESAME a introduit une nouvelle épreuve dite de « logique verbale ». Cette épreuve est multiforme.
Elle comprend des questions de vocabulaire (sens, synonymes), des questions de culture générale (personnalités, œuvres, citations, dates) et des questions d’orthographe et d’exactitude grammaticale. Cette épreuve était proposée au choix avec l’épreuve de logique numérique.
L’ESSEC
Le conseil : si vous êtes faibles en maths mais disposez d’une bonne culture générale, si vous êtes désemparé quand on vous retire la calculette, si vous disposez de bonnes aptitudes en français, choisissez plutôt l’épreuve de « logique verbale ». Si vous êtes matheux, l’inverse. Au mieux testez-vous, bien sûr à travers nos stages, pour savoir quel est votre meilleur atout !