elead.fr | 14.12.2015 | Par Elead……………….
- Informez-vous.
Pour savoir comment choisir son orientation la première démarche est d’assister à des réunions d’information,d’ aller aux salons d’orientation, Lisez les magazines étudiants et les pages étudiantes des grands journaux. Lisez les revues spécialisées des domaines auxquels vous aspirez. Le CIDJ, centres d’information et de documentation jeunesse disposent d’un excellent site internet riches en informations. Excellent site également que celui de l’ONISEP, avec ses «fiches métiers ».
- Rencontrez des actifs.
Les contacts humains restent la clef de votre information. Soyez sociable, profitez de chaque rencontre pour faire parler les gens de leur métier, suscitez ces rencontres. Décidez de votre avenir ne se fait pas seul, les échanges que vous pourrez entretenir de manière privilégiée avec des professionnels des secteurs qui vous intéressent sont bienvenus.
- Lycéens : consultez des conseillers d’orientation
En matière d’orientation il faut consulter le plus possible; la plupart des établissements disposent d’un conseiller d’orientation : rencontrez-le ! Un rendez-vous facile, utile, qui peut être le fondement de votre parcours vers l’enseignement supérieur.
- Suivez la pente de vos intérêts et de vos talents
Approfondissez ce qui a priori vous intéresse et ce en quoi vous réussissez : c’est déjà un premier critère d’orientation qui décide souvent de votre avancée jusqu’ à un métier ! Vous aurez à choisir par deux ou trois fois une des bifurcations qui se présentent (le choix de la section de première, le choix des demandes d’admission post bac, et éventuellement le choix de votre master ) .Vous arbitrerez alors entre votre intérêt pour le contenu des études, votre aptitude à les réussir ,la façon dont vous envisagez votre vie d’étudiant et enfin les perspectives d’insertion professionnelles En bref si vous n’avez pas de vocation apparente, votre orientation se fera d’elle-même par quelques choix décisifs. Le système scolaire vous portera progressivement vers des études supérieures au gré de vos résultats. Ne dramatisez pas la difficulté à faire ces choix : l’enseignement supérieur est désormais plein de passerelles, la vie active également, les jeux ne sont jamais faits !
- Faites des stages.
Le stage de fin de troisième ne doit pas être votre seul contact avec le monde du travail. Tentez dans la mesure du possible de mettre un pied dans l’univers du travail afin de découvrir des métiers et de voir « la réalité du terrain ». Même sans rémunération, l’expérience acquise est un vrai atout ; elle trace votre chemin, vous indique des pistes ou au contraire vous montre celles à ne pas emprunter ! Certains élèves, de leur propre chef, effectuent des stages en entreprise en première ou en terminale. Ces stages sont plus utiles encore dans le supérieur, pas seulement pour se faire de l’argent de poche ou payer son loyer mais aussi pour constituer votre CV. Une expérience professionnelle est valorisante, voire déterminante lorsque vous postulez en master.
- Faites un bilan d’orientation.
Dès la classe de Troisième, vous devez vous connaitre. Ce bilan peut vous aider à choisir à partir de vos aptitudes, vos points forts, vos centres d’intérêt et votre personnalité la formule la plus adaptée, la filière la plus pertinente pour vous. Sous forme de tests d’aptitude et de personnalité, vous pourrez bénéficier d’un regard extérieur sur vous et de l’analyse d’un psychologue.
- Décidez-vous pour des études courtes ou des études longues :
Si vous avez un goût limité pour les études et/ou le besoin de gagner rapidement votre vie, des filières courtes et efficaces existent : BTS, DUT, écoles de commerce en 3 ans et ce principalement pour les métiers de techniciens.
Beaucoup des filières fortes s’effectuent en 5 ans : Masters, écoles d’ingénieurs ou de commerce, Sciences Po Paris et régions, journalisme, enseignement.
Certains étudiants les complètent par une spécialisation d’un an ou deux. Enfin certaines professions imposent des études longues (11 ans pour un médecin spécialiste). Dans la plupart des filières universitaires des doctorats sont possibles d’une durée moyenne de trois ou quatre ans qui correspondent au temps nécessaire pour rédiger et défendre une thèse (voir tableau de synthèse)
- Guidez-vous entre filières sélectives et filières non sélectives
De nombreuses filières sont sélectives. Cette sélection se fait fait parfois à la sortie du bac – c’est le cas de l’admission en classes préparatoires, de certain cursus universitaires qui recrutent sur dossier, – parfois à la l’entrée dans la grande école- c’est le cas des grandes écoles de commerce, d’ingénieur de journalisme ou de l’admission en médicine-, parfois à l’entrée du métier – enseignement, justice, magistrature, recrutement sur concours des fonctionnaires, avocat, expert-comptable.
Les filières sélectives requièrent une bonne santé physique et mentale, une propension au travail et un esprit compétiteur ; elles sont contraignantes mais très enrichissantes et formatrices.
Les filières dites non sélectives sont celles dans lesquels l’étudiant peut s’inscrire de droit .Elles concernent principalement l’entrée en première année d’université. Attention cependant: certaines filières dites non sélectives sont exigeantes, au moins au moment des examens et connaissent des taux d’abandon importants. Il faut y faire preuve de maturité et d’autonomie car il y a peu de suivi quotidien de votre travail et de votre implication.
- Arbitrez entre filières professionnalisâtes ou plus académiques
Posez-vous les bonnes questions en réfléchissant à votre intérêt pour les études (l’histoire, la psychologie par exemple) et d’autres filières plus contraignantes car techniques et spécialisées. Certaines écoles comme Sciences Po proposent un équilibre intéressant entre les deux.
- Analysez vos possibilités d’études à l’échelle internationale
Effectuer des études à l’étranger constitue toujours une expérience humaine passionnante, une ouverture utile et un atout dans vos CV. Grosso modo, il y a trois façons d’étudier à l’étranger
-partir de manière autonome faire ses études dans un pays étranger au moment d’accéder à l’enseignement supérieur ou au moment du master (voir notre page étudier dans un pays angle saxon)
– profiter de l’année de césure ou d’échange qu’offrent de nombreux établissements.
-suivre un double diplôme entre un établissement français et un établissement étranger. Ces doubles diplômes sont de plus en plus répandus en France et beaucoup d’écoles ont signé des partenariats. Généralement ils s’effectuent en temps partagé entre l’établissement français et l’établissement étranger.