Une grande diversité d’écoles
Globalement ces classements des écoles d’ingénieurs postbac, confirment quelques tendances fortes des dernières années.
Tout d’abord la solidité de chacun des six grands groupes d’écoles d’ingénieurs postbac , INSA, UT, Geipi Polytech, Avenir, Puissance Alpha et Advance. Chacun dispose de son propre concours d’admission. Cette année encore, aucun de ces 6 groupes ne l’emporte clairement dans les classements.
Par ailleurs les entrées en première année sont assez stables. La plupart des écoles semblent recruter sans difficulté. Les taux de sélectivité sont néanmoins très variables d’une école à l’autre, y compris à l’intérieur d’un même concours.
En dehors des INSA et des universités technologiques, généralement bien classées, quasiment gratuies et qui recrutent directement sur dossier, ces classements récents confirment qu’un petit groupe d’écoles se détache désormais des classements.
Il s’agit de quatre écoles toutes parisiennes assez nettement orientées vers l’informatique le numérique : l’ESILV, l’ESIEE, l’EFREI et l’ESIEA. Trois écoles généralistes se distinguent également du lot à savoir l’ECE, l’ESME, l‘ EPF. Enfin dans leurs domaines respectifs l’lPSA pour l’aéronautique, l’ESTACA pour l’ensemble des transports, Supbiotech pour les biotechnologies et l’EPITA pour l’intelligence informatique, sont les plus prisées.
Des classements des écoles d’ingénieurs postbac parfois assez variés selon les sources
La lecture des classements des écoles d’ingénieurs postbac n’est pas toujours facile. Les concepteurs de ces palmarès à savoir Le Figaro, L’étudiant et L’Usine Nouvelle ne sont pas toujours en accord quant au ranking qu’elles établissent. Ces différences tiennent tout d’abord au fait que nous utilisons ici pour L’Usine Nouvelle son classement général de l’ensemble des écoles d’ingénieurs, postbac et postprépa confondus, tandis que pour Le Figaro et L’Etudiant nous utilisons les classements spécifiques que ces organes de presse proposent pour les écoles d’ingénieurs postbac.
Par ailleurs les critères utilisés par chaque source ne sont pas tout à fait identiques. En conséquence certains classements peuvent être assez contrastés. Peut-être pourrait-on considérer que l’Usine Nouvelle a tendance à sous- classer les INSA, les Universités Technologiques et les Geipi Polytech. Peut-être pourrait-on considérer que Polytech Sorbonne , en réalité l’une des écoles les plus sélectives de tout le tableau s’avère globalement sous-cotée.
